Investor’s Mag a rencontré le duo derrière Kick Advisory, à savoir les deux directeurs exécutifs, Pierre d’Unienville et Afsar Ebrahim. Pierre d’Unienville revient sur les débuts de Kick Advisory et les impacts de la Covid-19 alors qu’Afsar Ebrahim parle des opportunités africaines.
KICK Advisory Services (« KICK ») a été fondée en juillet 2020 avec une passion agressive pour conduire des solutions de financement d’entreprises dans une ère de changements et de volatilité sans précédent. Comment vont les choses pour Kick jusqu’à présent?
Plutôt bien. On a fait un bon démarrage, Afsar et moi. On était convaincu qu’en se mettant ensemble que l’équation 1 + 1 ferait plus que 2. Pour le moment, cela se confirme. Nos clients que nous avions dans nos firmes respectives nous ont suivis et nous avons pas mal de nouveaux clients aussi. Nous passons maintenant à une équipe de 6 personnes et nous comptons continuer à grandir.
Quels sont les impacts de la pandémie sur vos opérations?
Sur nos opérations nous avons eu 99% de cas de Covid-19 au bureau, et tout le monde s’est remis heureusement. C’était difficile d’opérer pendant une semaine, mais comme tout le monde, on a établi des solutions de WFH et de connectivité. Mais la pandémie a amené de nouveaux business ce qui est intéressant aussi.
Avec cette pandémie, les restructurations des entreprises sont nombreuses, vous devez avoir beaucoup à faire…
Oui et non. Nous avons vu dans notre deal flow, depuis 1 an et demi, des entreprises qui ont traversé la pandémie sans problème, qui ont très peu souffert et pour lesquelles nous avons pu structuré des deals. Nous avons aussi vu des entreprises qui étaient presqu’en détresse et que nous avons pu aider à trouver des solutions de financement bancaires ou en capital.
Posez la question à Afsar, il vous dira que nous serons le Goldman Sachs de Maurice (….éclats de rires….), mais sans l’arrogance…
Pierre M. d’Unienville | Directeur Exécutif | KICK Advisory Services
Qu’est-ce qui différencie Kick Advisory de ses concurrents?
Je dirai principalement la souplesse et la flexibilité. Nous sommes une petite équipe mais avec beaucoup d’expérience quand on ajoute les nombreuses années de tous les collaborateurs de KICK. Afsar et moi sommes les partenaires et nous ne dépendons d’aucun réseau international. Ce qui fait que, en termes de compliance aujourd’hui, nous sommes totalement autonomes, sans avoir besoin de nous référer à aucun bureau étranger qui nous contrôlerait. Je crois qu’on y gagne beaucoup en vitesse de réactivité
D’où viennent vos principaux clients?
Je dirai Maurice et la région. Par exemple, nous avons travaillé pour un client indien mais qui possède des mines de zinc en Afrique du Sud et en Namibie. Nous travaillons sur des dossiers en Afrique de l’Est, à Madagascar, à la Réunion, et bien sûr pas mal de dossiers purement locaux. Nous avons une base mauricienne et nous rayonnons aussi sur la région.
Votre vision de KICK dans 5-6 ans
Posez la question à Afsar, il vous dira que nous serons le Goldman Sachs de Maurice (….éclats de rires….), mais sans l’arrogance.
Nous voulons être les leaders dans les domaines qui sont les nôtres: Corporate Finance, fusions & acquisitions, levés de fonds, et quelques travaux qui tournent autour, comme des rapports d’évaluations. Nous aspirons à être une firme leader dans ce domaine dans 5-10 ans et dans 10 ans je prends ma retraite. Ce sera à la prochaine équipe de prendre le relais.
“We are seeing more and more people looking at using Mauritius”
Afsar Ebrahim | Executive Director | KICK Advisory Services
Let’s talk about the African continent, are there many investors and companies using Mauritius to invest in Africa? Has Mauritius become the legitimate gateway to the African continent?
Mauritius is one of the many jurisdictions which are used for investments into Africa. But Mauritius is certainly gaining a lot more interest than the others. We are seeing more and more people looking at using Mauritius. There are different reasons for it:
First, is the ability to structure business in Mauritius in a friendly manner.
Secondly, all the facilities, like banking, legal, accounting and professional offshore management companies which create the ecosystem around it.
Which economic sectors and African countries attract the most investments on the continent?
Now, we are seeing a lot more interest in East Africa for the simple reason that there is a vibrant private sector. In some of these markets, we are seeing a lot of private equity firms coming into family businesses, which are having succession issues and who are also looking for growth capital. So, there is a combination of factors which are attracting private equity firms into looking at these markets.
Furthermore, there is also a bit of interest on the West Coast but it’s not as much as we see on the East Coast. More importantly, the private sector in East Africa is opening up and is embracing good governance practice. They understand how private equity works. This is making the combination interesting, maybe for one or two countries of similar kind.
The common trend shows that there are more interesting countries like Kenya, which has a strong private sector, and a very dynamic and attractive market set the economic sector apart.
There is also Uganda, where things are happening. Obviously, Rwanda is emerging but as it emerges as a financial services centre, it is developing more as a jurisdiction to attract business as opposed to doing business in Rwanda.
Why do these clients choose Mauritius to conduct their business on the Continent?
There are various reasons. There’s a track record for Mauritius with Africa. Mauritius is perceived to be part of the continent. It’s not like you’re doing business in a remote part of the world. There’s an ecosystem in Mauritius, with banks, lawyers, offshore management companies, accountants, corporate secretarial services, which creates that professionalism and makes Mauritius a friendly jurisdiction to do business. You’re therefore dealing with professionals who understand Africa.
Mauritius is no longer on the FATF grey list. What impacts have had this delisting on the jurisdiction. Are investors scrambling to come to Mauritius?
When we were on the grey list, it was giving some excuses to some people not to do business with Mauritius and especially when you’re doing transactions with banks. They want to do enhanced due-diligence because of the jurisdiction. Now that we have been cleared, these invisible barriers have disappeared. The confidence in Mauritius has always been there in terms of the quality of professionals, rule of law, the investment promotion protection agreements, different legislations and the different double taxation agreements we have.
When you put all this together, it creates a jurisdiction of substance and repute that people are keen to do business with. It was simply an unfortunate incident that should not have happened. We have learned from it and now we are building on what we call turning those weaknesses into strength and those threats into opportunities. So, Mauritius is now gearing up to attract a lot more business going forward.